jeudi 20 janvier 2011

Agilité : Les informaticiens, modèles de collaboration ?

Il est bien loin, le temps où le profil du développeur informatique type était celui d'un introverti absolu, dont l'angle de vision était juste nécessaire pour parcourir la largeur de ses écrans, et son mode de communication privilégié l'e-mail et accessoirement le post-it.

J'ai assisté jeudi soir (13/1/11) à une rencontre consacrée à "La phase exploratoire, élément facilitateur dans la réussite d'un projet Agile" dans le cadre des forums Grafotech de l'association GRANIT

Je craignais de ne pas comprendre grand chose au milieu de ces experts techniques, mais mon intuition me disait qu'il y avait là des expériences de collaboration intéressantes. Malgré un exposé dans un dialecte de prime abord très étrange, je n'ai pas été déçu. J'ai même vraiment apprécié :
  • la façon « agile » de travailler au cœur des projets,
  • les types de collaborations informelles qui se développent "dans la cité"
Mais ceci soulève aussi quelques questions sur les possibilités d'inclusion de ceux qui ne seraient pas à 100% dans ces dynamiques relationnelles somme toute exigeantes...
 

lundi 17 janvier 2011

Les chercheurs, managers de demain

Contrairement à une image répandue, rares sont les chercheurs qui s'isolent du monde pour avancer dans leur travail. A certains moments du travail de recherche, un processus très personnel de maturation / combinaison est nécessaire au chercheur. A d'autres moments, il se prépare en se confrontant aux autres travaux et champs d'étude, à des terrains d'expérience où l'on croise du monde, même si l'on s'intéresse aux molécules ou aux organismes unicellulaires. Il interagit enfin avec ses pairs et les réseaux de valorisation potentiels.

Même le temps d'écriture, parfois contraint par des règles académiques, est tourné vers les autres, et provoque des rencontres.

Pour autant, interagir par nécessité n'est pas toujours collaborer.

lundi 10 janvier 2011

Les "valeurs" : fondement de l'action ou alibi social ?

Les valeurs sont généralement présentées comme ce qui donne sens à un collectif, le"ciment" d'une équipe ou d'une entreprise. Deux approches constituent les deux faces de la même médaille :
  • une vision philosophique, inspirée de l’éthique, construisant le sens de l’action collective,
  • une vision pragmatique, centrée sur l’efficacité, ce qui fait qu'on ne dépense pas de temps et d'énergie à des activités contre-productives (tout le monde œuvre dans le même sens)
Si les deux sont en cohérence, les collaborateurs savent que leur entreprise ne les utilise pas comme des "variables d’ajustement", des mouchoirs en papier, et n'a pas non plus ce genre de relation méprisante envers les clients et partenaires. Cela entraîne donc une fidélité de tous à long terme, et une meilleure capacité de propositions pour l'innovation. A défaut, faute de repère stable, autant attendre ordres et contre-ordres, improviser.

L'objectif n'est pas tant qu'on se sente bien - c'est néanmoins un bénéfice secondaire -, mais surtout qu'on se sente partie prenante d'un projet collectif qui inclut des dimensions humaines et pas exclusivement économique court-termistes. Une forme de fierté pour ce que l'on fait, et une cohérence entre son identité personnelle, son identité professionnelle (le métier), et les exigences de son poste de salarié.

Quelques expériences me conduisent à penser que c'est plus facile à dire qu'à faire, ou plus exactement : plus facile à déclarer qu'à mettre en œuvre. Je citerai deux situations, avant d'explorer comment un travail appuyé sur les valeurs permet effectivement de mobiliser et fidéliser les collaborateurs.

samedi 1 janvier 2011

Optimistez 2011

Je suis trop content de mon dessin pour ne pas lui donner une plus longue vie que la période des voeux.
De plus, ces souhaits pour vous sont perpétuels. Alors pourquoi nous en priver ?