lundi 29 octobre 2012

Dirigeant, repreneur, créateur : une « tête », mais pas que…

(c) laurent hamels - Fotolia
Lors d'une conférence récente (*), J'ai appris deux ou trois choses intéressantes sur les conditions de réussite une reprise d'entreprise.

La première, qui semble aller à contre-courant du sens commun, est qu'il n'y a statistiquement pas de corrélation entre la réussite de la reprise et l'expertise technique du repreneur sur l'activité de l'entreprise, sauf peut-être pour les plus petites d'entre elles.Cela confirme que l'entrepreneur se positionne avant tout comme dirigeant, et qu'il est plus important d'identifier si son « style personnel » correspond bien à la culture et aux besoins de l'entreprise (selon son stade de développement, par exemple).

Au milieu des nombreuses données et retours d'expérience très concrets présentés par les conférenciers, un second point a attiré mon attention, probablement passé inaperçu pour la plupart des auditeurs mais qui ne peut être ignoré par un coach qui accompagne tout repreneur :

Il s'agissait de l'analyse des motivations initiales des repreneurs dont le projet de reprise avait été un succès.