dimanche 8 septembre 2019

Méthodes pour construire une société plus "soutenable", faire émerger un futur désirable

Rejoignez autour du M.I.T. une communauté mondiale d'acteurs du changement "outillés" pour relever de façon systémique et profonde les défis économiques, écologiques et spirituels du XXIe siècle

Ca se passe (aussi) à Rennes, dès septembre 2019. 


 Otto Scharmer, cofondateur du « Presencing Institute » au sein du MIT Sloan School of Management, et concepteur de la Théorie U avec Peter Senge (« La 5e discipline ») propose depuis quelques années des "techniques sociales" de transformation, portés notamment par un MOOC du MIT, u.lab. Je viens de m’y inscrire, ça commence en septembre 2019.

J’ai participé avec intérêt à de précédents séminaires en ligne organisés par le Presencing institute (Transforming Capitalism Lab en 2018) et je trouve dans l’approche systémique promue tous les ingrédients de mes motivations personnelles et professionnelles depuis bientôt 40 ans[1] :
  • Une approche transdisciplinaire et sensible / incarnée des situations et enjeux écologiques, économiques et sociaux de notre monde contemporain,
  • Une logique de formation-action poussant à la rencontre, au dialogue, à la coconstruction et à l’expérimentation de solutions (design thinking)
  • Une démarche de créativité invitant à développer une forme d’intériorité / conscience personnelle qui permet de faire émerger des innovations en cohérence avec nos valeurs profondes.
Le tout s’appuyant sur l’expérience des communautés (« hubs ») créées dans le monde autour de ces pratiques, modestes groupes locaux ou cœur de vastes projets comme le « Scotland’s National Performance Framework » et sur la mise en œuvre de ces « outils sociaux » dans de nombreuses entreprises.

Illustrations et proposition :

vendredi 6 septembre 2019

Les compétences individuelles sont-elles solubles dans le collectif ?

"On n’a pas à mettre en avant nos qualités individuelles, puisqu’on peut s’afficher comme une équipe efficace". 
Cette phrase entendue en juin m’a laissé fort dubitatif.

Cacher les compétences individuelles derrière une façade de « compétence collective », c’est dénaturer le « NOUS » et dissoudre les énergies individuelles dans un « ON » qui affaiblit le groupe.

La façon de faire travailler ensemble des personnes différentes devrait célébrer ces différences, permettre à chacun d’aller chercher les talents des autres, plutôt que créer ou afficher une fausse culture commune faite plus de déni que de respect mutuel.

Reste à articuler de façon fine la dynamique interne de l’équipe, la façon dont l’entraide et la valorisation de chacun contribue à l’efficacité collective, et ce qui est montré au monde de cette équipe, de ses richesses.

Maintenant voici l’histoire et la réflexion complète, pour les plus patients (10’ de lecture)