Lors d'une conférence récente (*),
J'ai appris deux ou trois choses intéressantes sur les conditions de
réussite une reprise d'entreprise.
La première, qui semble aller à
contre-courant du sens commun, est qu'il n'y a statistiquement pas de
corrélation entre la réussite de la reprise et l'expertise
technique du repreneur sur l'activité de l'entreprise, sauf
peut-être pour les plus petites d'entre elles.Cela confirme que
l'entrepreneur se positionne avant tout comme dirigeant, et qu'il est
plus important d'identifier si son « style personnel »
correspond bien à la culture et aux besoins de l'entreprise (selon
son stade de développement, par exemple).
Au milieu des nombreuses données et
retours d'expérience très concrets présentés par les
conférenciers, un second point a attiré mon attention, probablement
passé inaperçu pour la plupart des auditeurs mais qui ne peut être
ignoré par un coach qui accompagne tout repreneur :
Il s'agissait de l'analyse des
motivations initiales des repreneurs dont le projet de reprise avait
été un succès.