mardi 7 janvier 2020

Pour 2020 je vous souhaite beaucoup de qui-es-tu-de

Petit exercice de qui-es-tu-de pour accéder à la quiétude

Je vous invite à lire ce billet à un moment où vous disposerez de 4 ou 5 minutes pour tirer parti de l'exercice qui suit, avec de quoi noter à portée de main.

Il m'a été inspiré par les "niveaux d'écoute" proposés par Otto Scharmer du Presencing Institute.
Dans la pratique de changement proposée (Théorie U) on travaille la subtile articulation entre ce qui dépend de  nous et ce qui semble imposé par l'environnement (le "champ social"), pour sortir d'une forme d'impuissance individuelle ou collective à créer un monde plus humain, inclusif, pacifié.

Prêt(e) ?

Comme le titre l'indique, je vous invite à vous poser 5 à 7 fois la question qui suit, et à noter vos réponses successives. Prenez quelques respirations avant chaque réponse, laissez-la résonner en vous.
Qui es-tu ?
Qui es-tu ?
...
Ensuite vous pouvez lire ce qui suit...


Où êtes-vous allé chercher la réponse ?
Est-ce que cela a évolué au fil de l'exercice ? Confrontez vos réponses aux 4 propositions qui suivent. Une même formulation peut s’ancrer dans des sources différentes. Vous seul savez.


Première source :


En rouge, la source de ma réponse, en bleu "l'enveloppe" de mon "moi" de tous les jours, qui ne se pose guère de question.

L’identité que je me suis construite au fil des ans, mes appartenances, la   « carte de visite » sociale qui me rassure, l'ensemble de mes croyances sur moi et le monde.

 

2e source




Là où je me mets au contact du monde, à la fois « à portée d’autrui » et sincèrement curieux, à ma frontière vivante. Là où je peux me laisser surprendre, esprit ouvert.





3e source :




A l’extérieur de moi, là où j’agis dans le monde, ce que mon existence procure aux autres. Et peut-être un peu plus connecté au "sens" de cette action, à ce qui reste après mon passage, dans le monde matériel ou dans le cœur de ceux que j'ai croisé.




4e source :


Dans « plus grand que moi », dans la conscience élargie de mon interdépendance avec le vivant. Ce n'est plus le "petit moi qui veut tout contrôler" mais le sentiment d'exister au sein d'une communauté qui inclut plus que mon "réseau social", plus que "ma nation", plus que "nous les humains".






Quel rapport avec la quiétude ?

Il ne s'agit évidemment pas de hiérarchiser ces 4 niveaux, de "condamner" notre petit moi en faveur d'une conscience qui nous mettrait définitivement en paix avec l'univers.
Mais d'accepter qui nous sommes, en chemin, passant d'une soucre à l'autre au fil de la journée, en fonction de nos rencontres, de nos besoins, de notre disponibilité.

A mes yeux, la quiétude est la possibilité de se placer à l'endroit où nous pouvons observer ce mouvement, cultiver une cohérence entre ces 4 façons d'être, pour, au moins, éviter une "guerre intérieure", bien souvent à l'origine des conflits extérieurs.

C'est bien ce que je vous souhaite pour 2020.


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